Ce Tweet qui valait 223 million

L’histoire d’Oprah et la friteuse T-FAL ACTIFRY a largement été relayé dans les media pour qu’on n’ait plus besoin de relater les faits (voire à ce titre l’article de Challenges du 19/02/2013) cependant observer l’effet collatéral de cette annonce sur le cours boursier de SEB (lien) est particulièrement intéressant.

La photo que Oprah Winfrey a postée sur Twitter DR

Ce tweet d’oprah qui a été retweeté par d’autres membre du réseau social plus d’un million de fois, a à lui seul permis à l’action SEB de prendre plus de 223 millions d’euros au plus haut de la séance !

Après Justin Bieber et les camera GoPro, il semblerait que l’effet de levier promotionnel de Twitter plus que tout autre réseau social se confirme fortement, ceci est surement du a l’utilisation même du site mettant l’information au centre des échanges, l’important du « retweet » (partager le contenu d’un autre utilisateur) pour les utilisateurs en est la meilleur preuve.

Pour ce qui est de Seb , il est vrai que l’action a subit depuis un redressement la ramenant a quelques point de sont niveau de départ, mais il est a parier que ce tweet aura encore plus d’effet sur les ventes de friteuses sans huile que sur le cours boursier , un peu comme la promotion des poêle Tefal par Jackie Kennedy , qui avait permis a la marque d’en vendre un million d’unité… une affaire a suivre donc.

Par  Raouf REMIDAN

Le Brick & Mortar renouveau de la Hi-tech?

Apple Store (Opera,Paris) un modèle pour Google?

Démocratisé par Apple avec ces fameux Apple Stores, repris depuis par Samsung, Microsoft et Sony, les magasins en dur semblent avoir le vent en poupe ces derniers temps, car c’est aujourd’hui au tour de Google de s’y intéresser fortement au point d’envisager l’ouverture d’une prochaine  vague de « Google Stores ».

Autre fois annoncés comme morts –tués par internet- les magasins semblent renaître de leurs cendres ressuscités par leur propre bourreau, non pas comme canal de distribution (même si la rentabilité d’un Apple Store par exemple pousse à remettre sérieusement en question cette dernière affirmation) mais plus comme une vitrine technologique, un lieu l’on montre ce que l’on sait faire à des clients toujours avides de nouveautés.

En plus d’être un relais de croissance non négligeable, ces stores créent  un lien très fort avec le consommateur en lui conférant un sentiment d’exclusivité et permettent d’augmenter le capital sympathie de la marque.

La Gamme Nexus ( Source ecrans.fr)

Après le rachat de Motorola, puis  la série des Smartphones et tablettes siglé Nexus , qui rencontrent un tel succès que beaucoup d’e-marchant se retrouvent souvent en rupture de stock, Google envisage sérieusement avec cette initiative de s’imposer dans notre quotidien comme fabricant d’électronique grand public, et pour ceux qui doute de l’attractivité de la « marque » un petit tour sur http://www.google-store.com suffira à leur faire changer d’avis.

Avec l’essor des accessoires pour Smartphones et tablettes et surtout le potentiel et la révolution énormes que représenteront les objets connectés. Nous somme prêt à parier que de plus en plus de constructeurs se lanceront dans cette aventure jusqu’à en faire la norme dans le secteur.

Par  Raouf REMIDAN

Votre domicile et votre tasse de thé les nouveaux marchés de Starbuck

Starbuck n’a plus rien du petit challenger qu’il fut il y a quelques années, aujourd’hui c’est une entreprise mature qui  atteint sa vitesse de croisière jusqu’à en devenir « l’homme à abattre », d’où un besoin pressant de renouveau.

Nespresso dans le viseur ?

Depuis le mois de septembre StarBucks s’attaque au marché très lucratif des capsules de café, archi-dominé par la marque du géant suisse Nestlé.

Avec sa Verismo ® , l’entreprise vise clairement le très haut de gamme avec des capsules 20% plus cher que le haut du panier, positionnement astucieux lorsqu’on connait le segment auquel s’adresse Nespresso qui a déjà contribué largement à introduire cette nouvelle façon de consommer le café dans nos mœurs, et surtout lorsqu’on recense toutes les marques de distributeurs et autres discounters se lançant dans ce marché par le segment inférieur.

Avec le talent de Starbucks en termes de marketing et de communication et la notoriété très forte dont jouis la marque on est prêt à parier que cette nouvelle aventure est bien partie pour durer.

Du thé chez Starbucks ?

Autre axe de développement mondial de l’entreprise, le thé. Un marché au potentiel énorme (estimé à 40 milliards de dollars) , sur lequel elle se lance par croissance externe en acquérant le spécialiste TEAVANA pour près de 620 million de dollars , localisé essentiellement dans les centres commerciaux (les fameux malls américains) et positionné sur le haut de gamme Teavana est une valeur sure venant compléter une autre marque de la société TAZO TEAS qui n’a pas réussi à imprégner une image de richesse et de variété mais surtout de luxe chez les amateurs de thé.

Ces dispositions visent clairement le marché chinois, où malgré l’exploit qu’a réussi la marque en convertissant un grand nombre de chinois au café, la part des amateurs de thé reste écrasante, et profile un gisement de croissance énorme pour le groupe déjà bien implémenté.

En France ou StartBucks est déjà bien populaire, Teavana trouvera sur son chemin des marques locale forte jouissant d’un capital sympathie bien réel, comme celle du groupe Orientis dont la marque haut de gamme KUSMI TEA se positionne directement comme adversaire de Teavana, quant aux thés bio LOV ORGANIC  il se positionne en alternative « bio & branché », autant dire que Starbucks a du boulot.

En off des rumeurs circulent au sein de l’entreprise sur son ambition de dupliquer directement le modèle économique de Starbucks , histoire de ne pas réitérer l’erreur faite avec TAZO (vendu directement dans les magasins de la marque), également dans les cartons une machine domestique dont le lancement dépendra du succès conjoint de Verismo & Teavana.

Par  Raouf REMIDAN